portrait-brigitte-perez-ifnor

Portrait de Brigitte PEREZ

Écrit le 03/10/2023

Ifnor

Le temps d’une interview, Brigitte Perez revient sur son parcours chez IFNOR ainsi que son rôle de gestionnaire copropriété au sein de notre cabinet. Venez parcourir ces quelques lignes pour découvrir son rôle, ses missions et ses anecdotes.

Dans un premier temps, pouvez-vous nous présenter votre parcours ?

Mon parcours n’est pas du tout dans l’immobilier car de formation j’étais opticienne. Je me suis arrêtée à la naissance de mon troisième enfant, puis le quatrième est arrivé. Lors de la création de l’entreprise par mon frère Bernard DUVAL en janvier 2007 sur l’Ile-de-France et sur la Normandie, j’ai intégré l’entreprise. Nous avons ouvert deux agences : Villers-sur-Mer et Thiais. Suite à la croissance de l’entreprise, le cabinet de Thiais a déménagé sur Choisy Le Roi dans le Val De Marne. Puis nous avons ouvert l’agence sur Paris et sur Trouville-sur-mer en Normandie. Il y a donc actuellement quatre sites différents.

Au tout début, est-ce qu’il y a quelque chose en particulier qui vous a attiré ?

J’étais déjà syndic bénévole d’une résidence secondaire à Villers-sur-Mer. J’avais déjà lu le code de la copropriété et avais suivi des travaux sur la copropriété et cela m’intéressait bien. À un moment de ma vie, j’ai souhaité passer à autre chose. J’ai donc changé de formation complètement.

Pouvez-vous nous expliquer le rôle d’un gestionnaire de copropriété au sein d’IFNOR?

Le gestionnaire a plusieurs rôles. Dans un premier temps, il a un rôle relationnel avec le conseil syndical, les fournisseurs et les propriétaires. Puis, il doit avoir des connaissances comptables et enfin une expérience pour le suivi des travaux. Vous avez aussi toute la gestion de l’ assemblée générale, qu’il faut prévoir d’avance et travailler sur des travaux futurs pour améliorer la copropriété. Et puis, il y a le cadre juridique que nous devons respecter puisque nous sommes soumis au code de la copropriété.

Avez-vous un conseil avisé pour assurer une gestion efficace chez IFNOR ?

Gardez toujours le contact avec nos clients.

Est-ce que vous pouvez me donner votre top 3 des compétences clés pour exercer votre métier ?

Etre capable de passer d’un dossier à l’autre plusieurs fois par jour.
Avoir des connaissances dans le bâtiment et ne pas hésiter, dans certains cas, à faire appel à un maître d’œuvre, à un bureau de structure.
Le troisième point, ça serait le contact client. C’est quand même essentiel dans notre métier le relationnel.

Pouvez-vous nous parler des valeurs ou de la philosophie d’entreprise d’IFNOR et comment vous les traduisez dans la façon dont vous travaillez avec les clients ?

Entreprise d’origine familiale, la bienveillance est de mise vis-à-vis de toute l’équipe pour rester dans une bonne entente au quotidien et essayer de tous s’entraider.

La rigueur et la responsabilité dans notre travail. Si nous avons des dossiers plus compliqués que d’habitude, nous n’hésitons pas à travailler en équipe. L’entreprise est faite de l’expérience et de l’écoute entre nous tous.

Quels ont été les défis les plus importants que vous avez rencontrés dans votre carrière chez IFNOR et comment vous les avez surmontés ?

Je pense à un chantier sur Ivry-sur-Seine, qui est à 11 ou 12 millions d’euros, une réhabilitation d’une énorme résidence. Avec des dossiers qui se croisent avec les aides, avec la ville, avec le département, la région etc. Ces travaux ne relèvent pas d’une gestion classique d’une copropriété.

Nous avons parfois des copropriétés qui présentent des soucis de structure importante pour lesquelles il faut trouver la solution pour les restaurer. C’est ce que nous sommes en train de faire en Normandie, entre autres car nous avons une résidence où une façade risque de s’effondrer (en cours de reprise).

Comment arrivez-vous à surmonter toutes ces épreuves ? Parce que ce sont quand même des défis qui sont assez grands.

Oui, ce sont des responsabilités, et la formation qui est faite aux étudiants via le BTS professions immobilières, est juste de la théorie pure et dure sur le code de la copropriété, la transaction et la location. Ils n’ont rien d’autre en formation, ce qui est malheureux. Il y a quelques stages mais pas de formation en travaux. C’est uniquement sur l’expérience que l’apprentissage se fait.

Quand vous avez des personnes qui viennent chez IFNOR pour des stages ou des alternances, vous pouvez leur apprendre grâce à votre expérience ?

Tout à fait, oui, nous n’hésitons pas à les emmener sur les ravalements, sur les chantiers et sur les expertises…. En Normandie,nous avons également plusieurs dossiers Mérule ou autres attaques d’insectes (pathologie classique au nord de la Loire) ils voient donc le traitement et les travaux lourds qui en découlent.

Est-ce que vous pouvez nous partager un cas client en particulier qui a été mémorable pour vous ?

Il y a eu un incendie en Ile-de-France dans un atelier de poterie au sein d’une résidence et une partie des logements a été touchée . Et là, c’était assez compliqué humainement.
Nous avons également des dossiers contentieux pour lesquels il faut accompagner des copropriétaires et savoir trouver une solution pour sortir de ce contexte compliqué.

Qu’est-ce que vous envisagez pour l’avenir de la gestion de la copropriété dans 10 ans ?

Je pense qu’il faut le voir dans un premier temps du côté des médias. A chaque fois qu’un média, quel qu’il soit, traite le sujet du syndic, tout est négatif car selon eux nous sommes là pour prendre de l’argent, nous ne faisons rien, nous ne répondons pas. Cela ne donne pas envie aux jeunes de se lancer. Ils choisissent plus la location ou la transaction.

Donc, je pense que le métier, dans les années à venir, va être compliqué parce qu’il faudra quand même renouveler les départs à la retraite. Il va falloir une nouvelle génération qui soit impliquée.
La vision du travail se modifie. Mais c’est un constat général et ce n’est pas que dans nos métiers car je pense que le rapport au travail va changer. C’est peut-être une bonne chose, ça sera peut-être même une très bonne chose à long terme. L’intelligence artificielle permettra certainement de libérer du temps puisqu’elle pourra gérer certains points de notre métier.

Il faut quand même se dire que dans les années 60-70, quand le syndic rentrait dans une salle de réunion, les gens se levaient. Donc il y avait un minimum de respect. Je pense qu’il faut que nos instances professionnelles fassent plus d’informations et expliquent plus au commun des mortels ce qu’est notre métier.

Quelles sont vos aspirations et vos objectifs personnels dans votre rôle au sein de l’entreprise ou même en dehors ?

Prochainement à la retraite, je pense qu’il faut essayer d’aller de l’avant, de moderniser et d’expliquer notre métier. Les logements en copropriété s’élèvent à 15.5 millions soit un logement sur deux en France. Ce n’est pas rien.
Il faut pour cela une implication du personnel. Si vous n’êtes pas impliqué, vous ne faites pas ce métier.

Est-ce que vous avez des dispositifs en interne qui sont faits pour impliquer plus les collaborateurs ?

Selon les agences, moi qui ai travaillé sur Choisy-le-Roi et sur Villers-sur-mer, les implications ne sont pas les mêmes. La vie en province est plus facile qu’en Île-de-France. Une réunion chaque semaine est faite au niveau de chaque agence ce qui permet au directeur d’agence d’avoir une vision précise sur tous les sujets épineux ou pas concernant le patrimoine.

Pour conclure, pouvez-vous définir IFNOR en un mot?

En un mot, dynamisme.

PARTAGE

L'article vous a plus ? Partagez-le !

PLUS D'ARTICLES

Nos derniers articles

Le cabinet IFNOR utilise des cookies sur son site web pour vous offrir l’expérience la plus pertinente en mémorisant vos préférences et vos visites répétées.